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Le globe trotteur de l'actu

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12 novembre 2012

Montebourg accuse l'ex-gouvernement d'avoir déstabilisé Alcatel! On croit rêver...

 Arnaud Montebourg accuse l'ex-gouvernement d'avoir destabilisé Alcatel, article du Monde du 12 novembre 2012.

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Comme le dit mon titre, on croit rêver !

 

En effet, Arnaud Montebourg, bien que ne faisant plus parti de l'opposition continue de jouer son rôle d'opposant à l'ancien gouvernement, à chaque intervention du ministre du redressement productif (très productif par ailleurs) ou presque, il explique que tout ce qui arrive et que tous les problèmes de son ministère, qui n'existait pas sous le précédent quiquenat, sont la faute du précédent gouvernement. J'estime que six mois après son arrivée au pouvoir, il devrait arrêter de jouer ce rôle d'opposant, la droite n'a pas bien fait son boulot et a rendu le pays exsangue, okay okay, c'est bon, on a compris, est-ce qu'on passé à autre chose ? Et bien non !

Tel est le problème de Monsieur Montebourg, il nous explique que nous sommes dans le pétrin et qu'il y a une solution pour s'en sortir. Formidable !  mais quelle est-elle donc ? Silence radio. Peut-être l'apprendrons nous lors d'une autre intervention mais pour l'instant nous ne savons pas quelle est la solution miracle proposée par notre cher ministre qui a pour mission de relancer l'économie française. Espérons que ce ne sera pas la même que pour sauver l'usine PSA d'Aulnay-sous-bois sinon on est mal barré.

Après ces quelques constats, il est temps de commenter les propos d'Arnaud Montebourg qui accuse les gouvernements Fillon d'avoir destabilisé Alcatel notamment en insistant sur "les destructions d'emplois dans la sous-traitance, la précarisation des travailleurs chez Free, les délocalisations accélérées dans les centres d'appels". Cette phrase me fait bondir car elle prouve qu'Arnaud Montebourg est encore dans une logique d'opposition, comme je le disais auparavant, (pour lui, tout cela est "un capharnaüm" laissé par le précédent chef de l'état) mais surtout qu'il fait un mauvais procès à la droite. Pourquoi ?

Tout d'abord, il faut se souvenir d'une conférence qu'avait tenue Serge Turuck, patron d'Alcatel en 2001 à Londres, il disait vouloir "devenir une entreprise sans usine", ce qui impliquait de passer de 120 à 12 usines. Cette mesure a été accueillie comme un acte visionnaire de la part de Monsieur Turuck et j'ai relu l'article du monde (dans google, tapez "production Alcatel france" et vous pourrez le lire), il ne me semble pas qu'il ait fait ce choix sous la contrainte et à cause des mesures prises par le gouvernement qui sera élu 6 ans plus tard. Après, que les mesures prises par le précédent gouvernement est mis Alcatel dans l'embarras, je n'en doute pas mais qu'on ne dise pas que si Alcatel supprime des emplois c'est à cause de la droite (surtout qu'en 2001, si je me souviens bien, le gouvernement était de gauche, mais chut! ne le dites pas à Monsieur Montebourg), cette logique existait bien avant cela.

Et enfin, "la précarisation des emplois chez Free" est évidemment la faute du précédent gouvernement, d'ailleurs Xavier Niel serait sûrement ravi d'apprendre que Free est une entreprise qui appartenait à l'état ces 5 dernières années. Je ne me souviens pas que Nicolas Sarkozy ou qu'un quelconque membre du gouvernement Fillon est demandé à Free de casser le marché en lançant son forfait à 1 euro. Evidemment qu'en proposant un tel forfait, le groupe Free prenait un gros risque financier et pour le réduire au maximum que devait-il faire? Il devait exploiter ses employés comme toute bonne entreprise capitaliste et c'est ce qu'il a fait, il n'est pas le premier et ne sera pas le dernier à le faire. Aussi, si j'ai bien compris les reproches de Monsieur Montebourg, l'Etat aurait dû interdire à Free de lancer son forfait pour ne pas mettre ses employés dans des situations précaires. Et là, on aurait dit de Monsieur Sarkozy qu'il se comportait comme un dictateur à vouloir interdire à une entreprise de baisser ses prix pour relancer le pouvoir d'achat des consommateurs de téléphonie mobile.

Monsieur Montebourg reproche aussi à la droite d'avoir privilégié l'accès des produits low-cost (ZTE ou Huwei) sur le marché français mais vu que les français, en pleine crise du pouoir d'achat, n'avaient pas les moyens de s'acheter un téléphone de très bonne qualité et cher, peut-on vraiment lui reprocher d'avoir essayé de relancer le pouvoir d'achat dans le secteur de la telephonie mobile en ouvrant le marché à des téléphones low-cost ? Surtout que c'était une promesse de campagne que de relancer le pouvoir d'achat. Arnaud Montebourg reproche à Nicolas Sarkozy d'avoir essayé de tenir ses promesses, lui qui pendant 5 ans n'a fait que dire qu'il ne les respectait pas...

 

Alors, s'il vous plaît Monsieur Montebourg, arrêtez de blâmer la droite (qui a des torts comme chacun sait) et commencez enfin à devenir PRODUCTIF comme le veut le nom de votre fonction en regardant vers l'avant et en faisant des propositions plutôt que de regarder en arrière et ne faire que critiquer...

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12 novembre 2012

Sondage UDI

L'UDI de Borloo, plébiscitée dans un sondage, lance lundi sa première campagne d'adhésion
(Afin de ne pas paraphraser, je ne recopierai pas l'article et vous laisserai le lire pour vous faire votre propre opinion avant de me lire)LogUDI

En effet, dans cet article, les membres de l’UDI (Union des démocrates et indépendants) s’extasient devant les résultats d’un sondage qui les place comme le parti de droite recevant la meilleure opinion publique avec 44% des Français interrogés qui disent avoir une bonne opinion de l'UDI, contre 42% pour l'UMP, 28% pour le FN et 20% pour Debout la République de Nicolas Dupont-Aignan.

Ce résultat est certes encourageant mais à nuancer...
Déjà, le parti de Jean-Louis Borloo n’a que trois semaines d’existence et commence seulement à se positionner sur l’échiquier politique. Tout ce que l’on sait de ce nouveau parti de centre-droit c’est qu’il se veut écologique et européen mais qu’est-ce que cela veut dire concrètement ? Pour l’instant rien. En tant que parti d’opposition, il n’hésite pas à critiquer les actions du gouvernement mais ne propose aucune autre alternative, ce qui est sûrement à l’origine de cette jolie côte de popularité.

Il est facile de satisfaire l’opinion après trois semaines d’existence et aucune proposition constructive. Alors avant de pavaner messieurs les démocrates indépendants assurez-vous de durer, préparez les municipales et remportez-les, puis il sera temps de tirer des conclusions et de s’intéresser aux sondages.

Néanmoins, je souhaite bon courage à l'UDI pour sa campagne d'adhésion.

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